Sur le vif #2 Bilan 2024 de mes tops et mes flops !
J'espère que ton année ne ressemble pas à la mienne !
Déjà, bonne année et meilleurs voeux !!
Comment a été 2024 pour toi ?
Pour moi… compliqué ! D’ailleurs j’ai du mal à tenir le rythme de cette news (bien que j’adore t’écrire !!).
Je te partage mes tops et mes flops de 2024, et dans un prochain post, ce que j’ai envie de te partager pour 2025.
🔵 Bilan 2024 !
Voilà à peu près à quoi a ressemblé 2024 pour moi :
Pour te rappeler, je suis en transition d’activité depuis 2022, de consultante en entreprise pour les aider à fonctionner mieux, à coach et psychologue pour aider des personnes à aller mieux. Dans la logique, c’est pas loin, mais c’est pas pareil, ni en contenu, ni en style de modèle d’entreprise, d’horaires, de vie, de mode d’arrivée des clients. Jusque 2023, et début 2024, j’étais plutôt majoritairement consultante.
🎢 1. Le haut de la montagne
2024 a plutôt bien commencé, je terminais mes interventions en cours, et j’attendais les nouvelles demandes. - Oui, je ne prospecte pas vraiment sur ce domaine, en général, le modèle est plutôt d’être référencé au bon endroit et on te contacte. J’ai déjà essayé de m’y mettre plus, mais … ça m’a fait atterrir au coaching, quand j’ai réfléchi à mon client idéal ! - J’ai donc modifié mon offre et axé mes efforts là-dessus. Tout partait bien, j’étais motivée, j’avais identifié enfin quelque chose d’à peu près clair…
🛩️ 2. La chute libre !
Sur le conseil, j’ai déjà remarqué que les demandes arrivent par vagues, je ne sais pas toujours bien pourquoi (certaines oui, d’autres non) : en général, janvier-février, mai-juin, septembre. Fin du 1er trimestre 2024 : peu de demandes sérieuses. Je n’en ai pas besoin de beaucoup : en général, je fais 5-6 interventions par an. Ca peut avoir un côté pratique, mais en même temps, à peu de nombre de clients arrivant près, tu as beaucoup ou pas d’activité, des interventions chouettes ou pénibles… difficile à savoir à l’avance. C’est toujours un peu la loterie.
Là, j’ai 2 bonnes pistes, je fais des propositions, pour une, je fais même une première journée, pour aider le client (et moi) à identifier mieux ce qu’il veut vraiment, et flop. Sans réponse, incompréhensible, les 2. Même en relançant. On dirait qu’ils ont disparu des radars. C’est pas vraiment nouveau, dans ce domaine, mais pire que d’habitude.
Une autre arrive, mais pas motivée vraiment : dès le 1er RDV prévu au final le principal décideur n’est pas là, du coup il me manque de toute façon plein de réponses pour faire ma proposition. Je décline, plutôt que partir dans un truc où il va falloir tracter la boîte pour qu’elle avance. En plus, il faut avouer que certains thèmes ne me branchent plus non plus, et j’ai décidé d’arrêter de faire des interventions qui ne me plaisent plus.
De façon générale il y a très peu de demandes. Et pourtant je suis référencée sur une liste de consultants de plus. En fait, je saurai par la suite que c’est pareil pour mes collègues en région. Visiblement, il faut croire que tout va bien dans les entreprises ? Pas de problèmes, pas de risques psycho-sociaux, tout le monde va bien ? Puisque pas de demandes ? Apparemment tout le monde est frileux et se recentre sur le strict nécessaire. Bref, 2024 c’est la loose pour le conseil.
En parallèle, je m’étais désinscrite des annuaires de psychologues, parce que les quelques personnes qui m’arrivaient par mon site suffisaient, vu ma répartition d’activité. Et que je ciblais le coaching, qui ne vient pas par le même canal. J’avais aussi recentré mon site sur… ici, Substack. Et dirigé tout mon trafic dessus. La majorité de mes contenus aussi. Sans travailler le référencement des posts. Sauf que… du point de vue de google, la première page d’accueil de Substack, ça ressemble à ça :
Le désert : y a 2 phrases. Ca n’aide pas le référencement. Je me rends compte que les demandes de RDV diminuent petit à petit, à peu près au 2e trimestre, et je ne fais le lien avec ça qu’après, évidemment. Il faut dire que sur le côté coaching / psy, j’ai besoin de pas mal de renouvellement de clients : ce n’est pas de la thérapie pour des années, mais de la thérapie brève. En moyenne, c’est plutôt du 4-5 séances, pas des années, donc évidemment … il faut des nouvelles personnes régulièrement.
Mais, à ce moment, c’est aussi d’habitude la 2e vague des demandes de conseil, et … si les demandes viennent, il faut aussi que j’aie le temps d’y répondre. Je ne peux pas être partout et propulser une activité, tout en passant des jours à répondre à des propositions. Parce que oui, peu d’interventions par an suffisent, mais en moyenne je mets 2-3 jours à rédiger la proposition initiale… parce que c’est complexe et jamais pareil. Même après 15 ans d’expérience.
Mais il n’y a pas de 2e vague (il n’y aura pas de 3e non plus).
J’ai vraiment la sensation que je vais complètement me crasher en 2024. Météo du jour ? Cyclone !
C’est peut-être anecdotique, mais je mange une bonne part d’énergie aussi, bien que j’aie délégué sur le sujet, à réussir à faire les démarches de juste changer mon bureau d’adresse auprès de l’INPI. Cauchemar, ce truc. Ca bugge dans tous les sens, un jour il perd mon siège, un autre jour une de mes activités… J’obtiens un premier KBis avec une erreur. Il faut corriger… 2e. Bref, ça n’aide pas. Vous voulez savoir comment aider les entreprises ? Simplifiez les démarches, mais vraiment. Le greffe, c’était bien mieux, vraiment.
C’est pas vraiment comme les montagnes russes en fait. Les montagnes russes, ça fait peur (j’aime pas ça en plus !) mais tu SAIS qu’en vrai, tu ne vas pas te crasher. Là, non. Rien ne te le dit. Sauf Marie Eloy (fondatrice du réseau Bouge ta boîte, pour les non initiés) qui te dit que le parachute s’ouvre toujours (merci Marie 🙏 et salut, dans ta montagne russe à toi !!). Elle m’a dit ça il y a 2 ans… parce que j’avais déjà une fin d’année pareille. Bizarre ce déjà vu… combien d’années je vais faire en montagnes russes ??
Bon. Qu’est-ce qui empêche que ma boîte coule ? A ce train-là, rien. Prévisionnel, dans les chaussettes. OK, j’ai passé les 5 ans, j’ai donc survécu à la première vague de statistiques qui dit que la moitié des entreprises survivent à 5 ans - mince, t’as l’impression que c’est un pronostic de cancer, dit comme ça ! Genre, t’as créé, t’es déjà en sursis. Quelle vision…
Bon enfin bref, mon parachute, pour qu’il s’ouvre, il faut surtout que je l’ouvre.
✈️ 3. Je reprends le contrôle de l’appareil
Fin 2e trimestre, du coup, je vois que, globalement, je suis dans la m…..
Et là, le problème, c’est aussi d’arriver à être active, et efficace, malgré l’angoisse lancinante des chiffres qui descendent. Merci la thérapie ACT, j’utilise mes propres outils, sortir des ruminations inutiles et j’arrive à me recentrer. Stresser ne sert à rien, à part me bouffer de l’énergie. J’arrive à dormir quand même à peu près, malgré l’état de mon CA qui est proche du coma.
Parce que dans mon activité, si j’ai pas un cerveau en état de marche, je vais être incapable de créer quoi que ce soit. Si je stresse, tout est plus lent. Et là, c’est pas le moment !
Je fais le point sur les priorités, et ce que je veux. Le coaching des solopreneurs, c’est une bonne idée dans l’idéal, mais ça prend du temps de créer une clientèle rien que sur ça. Trop de temps, vu la situation. Le conseil, je décide d’arrêter de compter dessus (très bonne décision, rétrospectivement !). Il y a sans doute aussi trop de choses avec lesquelles je ne suis plus alignée. Je ne vais pas arrêter totalement, mais ça ne va plus être le centre de mon activité.
Un axe fort, qui me plaît et où il y a de la demande, normalement, c’est les consultations en psychologie. Je regarde pourquoi j’ai moins de flux de RDV, et c’est là que je constate que simplement, en recherche google avec mes mots-clés, on ne me trouve plus. J’ai saboté mon propre référencement, en changeant de plateforme et en ayant des contenus pas travaillés pour les mots-clés. Et je ne suis plus dans les annuaires non plus. Je n’ai pas continué non plus à distribuer des cartes localement ou rencontrer des prescripteurs. CQFD : comment veux-tu que les gens me trouvent ?
Donc les priorités se dessinent clairement à partir de là : il faut que je sois visible sur l’activité psy. Du coup, les leviers sont :
mon ancien site, qui est juste en sommeil, et marchait bien, mais qui a subi des mises à jour et ne ressemble plus à rien;
les annuaires, même si ça coûte cher
la pub google.
Je fais une grosse mise à jour de mon site, je le remets au propre, j’active tous les annuaires.
Dernier trimestre : l’agenda est plein ! Ouf ! 2025 est mieux parti, je sais où je vais, et j’ai plus de visibilité.
En effet, le parachute s’ouvre toujours, mais faut pas attendre !
Et toi, comment a été ton année ?? Raconte-moi !
De toute façon, je vais t’inviter à faire ton propre bilan de 2024, dans le prochain post (c’était celui que je voulais faire là en fait, mais le temps de te raconter mon bilan pour expliquer pourquoi j’en arrivais à ce que je te proposais.. j’aurais fait beaucoup trop long !).
A bientôt !!
Je vois que l’année 2024 a été un sacré roller Coaster ! L’entreprenariat, c’est pas un long fleuve tranquille. À ce sujet ça me fait penser tu peux peut-être regarder les comptes de Flavie Prevot, Board Média. Elle a toute une communauté de solopreneurs ! Ça peut peut-être te motiver ! 💪
En tout cas force à toi, et oui je pense que le site internet était un bon moyen d’être référencée. Google My Business aussi c’est très efficace. En tout cas, je te présente mes meilleurs vœux pour 2025, j’espère que ça va remonter et j’ai hâte de te lire !