Hello ! J’ai vécu une expérience similaire à bosser comme une folle en toute illégalité (les pointeuses, c’est surfait) et à penser
1/ que c’était normal
2/ que c’était moins le problème
3/ qu’en étant plus compétante, je bosserais moins
Il m’a fallut 1 ligament et un mois d’arrêt pour me rendre compte du problème du raisonnement, et une reprise à mi-temps pour être sure de moi et partir.
Quand je suis partie, on m’a dit que j’étais vraiment un élément fiable et dynamique… alors qu’on m’avait fait sentir comme une merde tout du long.
Merci pour ce beau poste qui retranscrit si bien la perversion de ce type de système !
Merci Elisabeth ! C’est vrai que c’est assez dingue que ça finisse par réussir à nous faire douter de tout. C’est un des premiers pas à faire après une expérience pareille : déjà réaliser que c’est le système qui est en cause et pas toi. Et le souci c’est que notre culture est encore très peu consciente de ça et beaucoup de gens sont culpabilisés parce que même certains professionnels qu’ils rencontrent ne vont pas forcément avoir cette vision et les laisser dans cette croyance que ce sont eux qui sont faibles / inadaptés… Bravo d’avoir réussi à t’en rendre compte plus vite. Moi ce n’est qu’à posteriori en découvrant que des gens travaillaient sur la question du stress au travail, ce qui voulait donc dire que s’il y avait quelque chose à y faire, ce n’était pas moi le problème au fond, c’était beaucoup plus courant que ça. Il n’y a que là que je me suis sentie comprise. Et encore sauf une prof qui considérait qu’étant étudiante, ce n’était pas encore le Travail donc… où est le problème ? C’est aussi à cette question que mon article répond. J’espère que plus de personnes en risques psychociaux puissent recevoir plus d’écoute adaptée, même quand ça n’est pas le cas courant.
En effet c’est un cheminement. Ça ne m’est pas tombé dessus, j’ai d’abord réussi à m’en rendre compte dans ce poste spécifiquement. C’est bien après et notamment quand j’ai été formée en coaching pro que j’ai commencé à comprendre que tout le système foirait. Mais là encore, le lien avec ma situation à moi a demandé pas mal de réflexion ! Je te rejoins, la société normalise ce problème et c’est un des points qui fait que le burn out a mis tant de temps à être reconnu… et il n’est pas encore compris par tous les médecins, certains te disent juste que « c’est normal d’être stressé, tout le monde l’est 👍 »
C’est en réponse à ça que j’ai trouvé mon activité actuelle d’ailleurs. Mais j’ai la sensation qu’on a encore du boulot en entreprise pour arriver à sensibiliser à ces sujets du stress, du burn out et de la prise en compte de la santé mentale comme un enjeu pro (et pas « de la responsabilité du salarié parce qu’on n’en peut rien si il est pas heureux »)
Ah oui ça tellement… parce que le modèle courant du travail est faussé. C’est aussi l’autre grand pan de mon activité, j’interviens en entreprise sur ces questions (je suis psychologue du travail et ergonome). Mais souvent la demande est très très tardive, on ne voit pas le problème parce qu’on ne cherche pas au bon endroit.
Hello ! J’ai vécu une expérience similaire à bosser comme une folle en toute illégalité (les pointeuses, c’est surfait) et à penser
1/ que c’était normal
2/ que c’était moins le problème
3/ qu’en étant plus compétante, je bosserais moins
Il m’a fallut 1 ligament et un mois d’arrêt pour me rendre compte du problème du raisonnement, et une reprise à mi-temps pour être sure de moi et partir.
Quand je suis partie, on m’a dit que j’étais vraiment un élément fiable et dynamique… alors qu’on m’avait fait sentir comme une merde tout du long.
Merci pour ce beau poste qui retranscrit si bien la perversion de ce type de système !
Merci Elisabeth ! C’est vrai que c’est assez dingue que ça finisse par réussir à nous faire douter de tout. C’est un des premiers pas à faire après une expérience pareille : déjà réaliser que c’est le système qui est en cause et pas toi. Et le souci c’est que notre culture est encore très peu consciente de ça et beaucoup de gens sont culpabilisés parce que même certains professionnels qu’ils rencontrent ne vont pas forcément avoir cette vision et les laisser dans cette croyance que ce sont eux qui sont faibles / inadaptés… Bravo d’avoir réussi à t’en rendre compte plus vite. Moi ce n’est qu’à posteriori en découvrant que des gens travaillaient sur la question du stress au travail, ce qui voulait donc dire que s’il y avait quelque chose à y faire, ce n’était pas moi le problème au fond, c’était beaucoup plus courant que ça. Il n’y a que là que je me suis sentie comprise. Et encore sauf une prof qui considérait qu’étant étudiante, ce n’était pas encore le Travail donc… où est le problème ? C’est aussi à cette question que mon article répond. J’espère que plus de personnes en risques psychociaux puissent recevoir plus d’écoute adaptée, même quand ça n’est pas le cas courant.
En effet c’est un cheminement. Ça ne m’est pas tombé dessus, j’ai d’abord réussi à m’en rendre compte dans ce poste spécifiquement. C’est bien après et notamment quand j’ai été formée en coaching pro que j’ai commencé à comprendre que tout le système foirait. Mais là encore, le lien avec ma situation à moi a demandé pas mal de réflexion ! Je te rejoins, la société normalise ce problème et c’est un des points qui fait que le burn out a mis tant de temps à être reconnu… et il n’est pas encore compris par tous les médecins, certains te disent juste que « c’est normal d’être stressé, tout le monde l’est 👍 »
C’est en réponse à ça que j’ai trouvé mon activité actuelle d’ailleurs. Mais j’ai la sensation qu’on a encore du boulot en entreprise pour arriver à sensibiliser à ces sujets du stress, du burn out et de la prise en compte de la santé mentale comme un enjeu pro (et pas « de la responsabilité du salarié parce qu’on n’en peut rien si il est pas heureux »)
Ah oui ça tellement… parce que le modèle courant du travail est faussé. C’est aussi l’autre grand pan de mon activité, j’interviens en entreprise sur ces questions (je suis psychologue du travail et ergonome). Mais souvent la demande est très très tardive, on ne voit pas le problème parce qu’on ne cherche pas au bon endroit.