Comment mieux gérer ses émotions, quand ça couve sous la marmite ? En soi, dans l’idée c’est assez simple, tu vas voir. A réussir à faire effectivement, peut-être moins !
Ah.. les émotions. Grand sujet ! Je me suis rendu compte avec le temps que nous avons tous très peu appris à les apprivoiser.
Je préfère dire apprivoiser que gérer, parce que gérer se rapproche trop de vouloir les contrôler, or, ça, ça n’est pas possible !
Justement, l’énergie que nous passons à essayer de les éviter ou les contrôler est assez considérable, et à la racine de plein de problèmes. Je ne pensais même pas autant !
Alors comment faire pour que la cocotte arrête de déborder ?
Je t’explique juste après.
Mais d’abord je veux bien un coup de main, si ça te dit ! 🤝
Je suis en train de travailler sur un quiz gratuit pour t’aider à faire le point sur ton équilibre de vie pro et perso, te permettre d’avancer d’un pas déjà pour avancer sur ce sujet de charge mentale.
Il faut que je te dise aussi que j’évolue un peu dans la ligne éditoriale de cette newsletter - et d’ailleurs il va falloir que je remette à jour la description (rhaa pourquoi ça ne va pas aussi vite que mon cerveau !!) : elle n’est plus forcément orientée uniquement managers ou dirigeants, mais plus largement, tout autant pour les solopreneur·e·s, les parents débordés… d’autant qu’on peut évidemment être les 2.
Enfin tu l’auras sans doute compris, pour moi le sujet “charge mentale” est plus large que juste des outils de gestion du temps, d’organisation.
Si on se retrouve avec une charge mentale trop forte, c’est d’une part une question de contexte (de travail, de relations, de vie… sur lequel on peut travailler aussi, avec les bons outils), et d’autre part une question de nos croyances, nos pensées limitantes, nos injonctions…
Je le vois en accompagnement. Le nombre de fois où les gens se contraignent à faire des choses et se chargent tous seuls alors qu’en fait, ce n’est pas forcément nécessaire… mais parce que jusque là, pour eux/elles, c’était juste normal, logique, ils/elles ne voyaient pas ça possible autrement. L’autre raison, cela peut être le système de travail dans lequel ils sont qui les met sous contrainte : c’est tout autant quelque chose sur lequel on peut travailler, si tu es indépendant. Moins facilement, si la boîte n’est pas à toi. En tout cas, pas par le même chemin. Cela revient au contexte de travail; tu me suis toujours ? Ou je deviens trop jargon ? Dis-moi !
Donc mon sujet à moi, c’est de t’aider à travailler les 2 : le contexte, et les croyances. (Bien entendu, au départ, tu ne sais pas forcément que tu les as, ces croyances, elles font partie de toi ! Ce n’est qu’en identifiant comment elles sont à l’oeuvre et en quoi elles te bloquent qu’on voit qu’elles sont là et que tu peux ensuite prendre du recul). Bref.
J’ai besoin de toi pour m’aider à voir quels thèmes t’intéressent à passer en revue dans ce quiz, si tu veux bien 🙏🏻 C’est juste là ⬇️
C’est super court, y a 2 questions. Ca m’aidera vraiment beaucoup si tu réponds !
Disclaimer : je voulais intégrer le sondage ici, directement, mais l’outil n’a pas voulu. Ne veut rien savoir. Quelle que soit la forme… !! Donc désolée et pense à revenir lire la suite ici après …
🔥 Alors comment calmer la marmite ?
🤔 Les modes de gestion habituels de la marmite
Tu es d’accord avec moi que quand ça bout et que ça déborde, si tu essaies d’appuyer sur le couvercle, eh ben.. ça marche pas. Tu vas te brûler, ça va toujours sortir.
En gros, les émotions, c’est pareil.
Pourtant, y a pleeeeiiiin de monde qui continue à vouloir appuyer sur le couvercle, plutôt qu’aller couper le gaz en-dessous.
Disclaimer 2 : j’ai voulu créer une image en IA de quelqu’un qui appuie sur le couvercle d’une marmite qui déborde, pour illustrer, tout ce que j’ai eu, c’est des gens sous une cascade d’eau avec une casserole ou des gens qui mettaient les mains dans la casserole. Je suis pas encore au point avec les prompts. Pourtant le même outil m’avait sorti des supers trucs. Bref !
Du coup, soit ça explose de temps à autre et personne ne comprend (c’est moins visuel qu’une vraie cocotte, ou disons que ce serait comme une vraie cocotte-minute, mais sans soupape : jusqu’à ce que ça explose, tu ne vois rien - enfin, j’ai pas testé en vrai pour vérifier !).
Soit ça couve comme ça longtemps. Tu ne dis rien, tu encaisses. Et tu y arrives pas mal. Pas mal de gens ont l’air de fonctionner comme ça, je trouve ça incroyable d’ailleurs d’arriver à se contraindre autant.
Encore la semaine dernière, j’ai eu un couple comme ça, qui disait vouloir “qu’il n’y ait plus jamais de crises avec les enfants”. Joli voeu pieux. Je comprends bien, ça fait mal. Surtout quand on se dit qu’on est “responsable de l’harmonie familiale”. Ouch. La belle injonction. Mais comment tu veux que ce soit possible, zéro crise ? Juste comme ça en le décrétant… Donc en te contraignant. Et monsieur avait ordre de se calmer sur commande si jamais il s’énervait. Promis. Autant te dire : tu vas droit à la cata ! Bien sûr que ça ne tiendra pas, et tu vas t’en vouloir, et madame va t’en vouloir. Ben c’est juste pas humain de ne pas écouter ses émotions et ses besoins, à ce point !
Et pourtant, je crois que ça fait un moment qu’ils étaient dans cette logique. Ca fait des années de vie commune, et seulement quelques jours de réel partage sur les ressentis de chacun !
Je suis toujours à la fois peinée de voir à quel point nous nous mettons nous-mêmes des bâtons dans les roues, mais heureuse quand on vient me voir et que justement, je peux sortir les personnes de là. C’est trop satisfaisant, comme dirait ma poulette.
✅ Ce qui marche mieux : se reconnecter à ses émotions et ses besoins !
Comme assez souvent, par rapport à une logique qui ne fonctionne pas, l’idée c’est de prendre l’exact inverse (en logique systémique, ça s’appelle faire un 180°, vous pouvez aller voir le bouquin d’Emmanuelle Piquet là à ce sujet, promis c’est très accessible, pas pour les experts - et j’ai pas d’actions à la fnac).
Donc : de je planque mes émotions, ça donne en 180° → je vais regarder mes émotions, accepter de m’y confronter. Juste, les regarder, les accepter, là, comme elles sont.
Elles sont là et c’est normal et acceptable. Ce n’est pas grave. Ce qui est à voir ensuite, c’est ce qu’on en fait, les comportements qu’on a vis-à-vis du monde extérieur. L’émotion est normale, tout péter, hurler, peut-être pas.
Et souvent juste on a tellement peur de trop exploser / se montrer faible si on pleure etc. bref, des conséquences de laisser sortir l’émotion, qu’on la garde, on met le chapeau dessus et on espère que ça passe. Mais, ça revient plutôt encore plus.
Donc 1️⃣ se reconnecter à ses émotions, les accepter : 2 principales techniques pour ça (à ma connaissance pour l’instant) :
🌿 la méditation de pleine conscience : pour juste apprendre à être connecté au moment présent, s’y entraîner, et accepter ce qui vient comme ça vient, les émotions comme le reste. Ces techniques sont complètement intégrées à l’approche de la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) que j’utilise. Vous pouvez aussi commencer simplement avec une application comme Petit bambou !
🗝️ l’alphabétisation émotionnelle : je n’ai pas de meilleur terme, il est emprunté au domaine de la parentalité, car l’idée à la base c’est d’aider les enfants à identifier leurs émotions, pour justement mieux être capable de les exprimer. Sauf qu’en fait… comme nos générations ont encore beaucoup appris à les mettre sous le couvercle, il faut bien avouer qu’on est pas très bons non plus là-dessus, et on gagne aussi à apprendre, comme eux !
Un outil pour ça : la roue des émotions (ou équivalent avec des cartes, ça existe aussi et ça marche très bien, je préfère même, mais pour expliquer, la roue est plus simple) : je vous explique comment dans la vidéo ci-dessous :
Au fait : si vous voulez l’outil dont je parle en fin de vidéo, pour utiliser un équivalent de la roue des émotions vous-mêmes, normalement, pour l’instant, vous l’avez eu en lien dans le mail de bienvenue quand vous vous êtes abonné·e.
C’est pas encore fait ? Voilà le bouton :
Et ensuite 2️⃣ identifier le(s) besoin(s) qui sont sous-jacents. Celui ou ceux qui ne sont pas respectés, et qui font que l’émotion est si forte. L’intérêt ça va être d’essayer de communiquer ce besoin, plutôt que juste râler / exploser, etc. sans d’ailleurs forcément toujours être si précis sur ce qui nous pose problème.
Je dis ça et pourtant j’ai une grosse tendance à râler lol ! Je n’ai pas dit non plus que c’était parfait et qu’on y arrive facilement : c’est de l’entraînement. Dans tous les cas avec une forte émotion, quand on est entraîné/formé à une certaine façon d’agir, c’est plus facile que la technique revienne à ce moment, quand on en a besoin. C’est comme les premiers secours. Quand tu as appris la technique, tu te poses moins de questions, tu fais. Mais il faut se recycler. Là c’est pareil, c’est jamais fini en fait !
Donc pour rappel : tu t’entraînes à suivre le schéma :
comment je me sens ? → quelle est mon émotion ? → quel est mon besoin ?
Pour que ce soit plus facile de le refaire, en situation, et pouvoir exprimer mieux ton besoin.
Après, il y a des techniques aussi pour apprendre à l’exprimer plus adéquatement. Mais ça ne tient pas en 2 minutes, ça devrait plutôt être une capsule de formation !
Merci de m’avoir lue !
𝘑𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘔𝘢𝘵𝘩𝘪𝘭𝘥𝘦 𝘋𝘦𝘩𝘢𝘮𝘦 🧞 𝘦𝘵 𝘫𝘦 𝘵'𝘢𝘪𝘥𝘦 𝘢̀ 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳 𝘵𝘰𝘯 𝘦́𝘲𝘶𝘪𝘭𝘪𝘣𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘦 𝘱𝘳𝘰 𝘦𝘵 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘦𝘯 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘪𝘨𝘯𝘢𝘯𝘵 𝘵𝘦𝘴 𝘰𝘣𝘫𝘦𝘤𝘵𝘪𝘧𝘴 𝘦𝘵 𝘦𝘯 𝘨𝘢𝘳𝘥𝘢𝘯𝘵 𝘵𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘩𝘦𝘯𝘵𝘪𝘤𝘪𝘵𝘦́, 𝘦𝘯 𝘵𝘦 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘯𝘯𝘦𝘤𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘢̀ 𝘵𝘰𝘪. 𝘉𝘦𝘴𝘰𝘪𝘯 𝘥'𝘦𝘯 𝘥𝘪𝘴𝘤𝘶𝘵𝘦𝘳 ? C’est là ⬇️
Voilà, j’espère que ça t’a aidé·e !
Mets un like si ça t’a plu 🧡 (ça aide de savoir quand tu aimes ou pas !)
Et dis-moi en commentaire si ça te parle, si ça paraît compliqué, si au contraire c’est évident… qu’est-ce que tu en penses ?
A bientôt !
Mathilde 🧞
Je pense que tu as raison. J’ai arrêté d’ailleurs moi ! Car bon, mettre ses émotions dans une appli c’est bien, mais comme tu dis, si tu n’apprends rien de ça …
Exprimer ses émotions, c’est tellement important ! J’apprends encore à 32 ans et je n’ai pas fini d’apprendre je pense. Très intéressant cette roue, je ne connaissais pas. Je ne sais pas si tu connais mais il y a une fonction sur Apple / iOS aussi pour chaque jour documenter tes émotions dans l’application santé ? Elle s’appelle « état d’esprit » !